La médecine de précision, portée par les progrès de la génétique et des technologies, promet des traitements de plus en plus personnalisés. Pourtant, comme le souligne Juliette Desjardins dans sa tribune pour Les Echos, un paradoxe demeure : les spécificités du corps féminin restent trop souvent ignorées.
Certaines pathologies comme l’endométriose ou le SOPK, mais aussi des maladies cardiovasculaires aux symptômes différents chez les femmes, sont encore sous-diagnostiquées et sous-traitées. De plus, l’exclusion historique des femmes des essais cliniques continue de produire des traitements inadaptés ou des effets secondaires accrus.
Pour que la médecine de demain tienne vraiment sa promesse, il est urgent d’intégrer pleinement le sexe et le genre dans la recherche, la formation et les politiques de santé publique. Seule une approche équitable permettra à la médecine de précision d’atteindre tout son potentiel.
Lire la tribune complète de Juliette Desjardins dans Les Echos : « Médecine de précision : la prise en compte des singularités du corps féminin reste l’exception, jamais la règle »